29 de septiembre de 2016

CANADA - PÉROU


Rencontre biannuelle

du conseil d'Unanima International
 

Les 22, 23 et 24 septembre avait lieu une des deux sessions annuelles de travail de UNANIMA. 

Soeur Kathleen Scanlon RJM, de la Province des États-Unis et qui a été  membre du conseil de d’Unanima pendant plusieurs années, est venue avec moi la première journée. Par la suite, j’ai donc pris la relève de S. Kathleen.

Et là, j’ai commencé à faire la connaissance des 26 autres religieuses qui ont participé aux 3 jours de réunion : 3 Australiennes, 2 autres Canadiennes, 2 Britanniques, 1 Nigérienne, 2 Brésiliennes, 1 Colombienne, 1 Irlandaise, 1 Néo-zélandaise, et les 13 autres des 4 coins des Etats-Unis.

Ma première impression a été très positive et elle demeure encore très positive après ces 3 jours de réunions et de formation. Le climat était très cordial et fraternel. Chacune avec le désir de mieux saisir la réalité de l'autre et de s'ouvrir aux défis les plus pressants pour le bien-être des femmes et des enfants.

Tout au long de ces 3 jours j’ai mis toute mon énergie à  mieux saisir ce qu’est une ONG auprès de l’ONU et quelle est la mission d’UNANIMA.  En effet, UNANIMA International est une organisation non gouvernementale (ONG) qui défend les femmes et les enfants (en particulier ceux qui vivent dans la pauvreté), les immigrants et les réfugiés, ainsi que l’environnement en intervenant principalement auprès de différents comités ou commissions de l'ONU.

Le contenu des réunions a été assez diversifié : 

- Rapport quinquennal de la coordinatrice;

- Adoption du budget;

- Choix de la « femme du courage 2016 »;

- « Flash points » : chaque participante présente une action vécue et réalisée par un membre de sa congrégation en lien avec les champs d’action d’Unanima;

- Temps de prière;

- Écoute d'une vidéo sur la traite des femmes et partage.

- Remerciements et hommage à la coordonnatrice sortante : S. Michele Morek, osu, États-Unis;

- Accueil de la future coordonnatrice : S. Jean Quinn fs, Irlande;

- Prospectives pour l’année à venir;

- Visite au bureau d’Unanima au 845, 3è avenue, Manhattan et formation pour les nouveaux membres.

 

Ce que j'ai le plus aimé est le fait que les membres du Conseil désirent faire l’équilibre entre le travail à l'ONU et le « terrain concret» là où les vraies personnes vivent et luttent. Cette réalité est bien exprimée dans le site Web de UNANIMA :

"Notre travail se concentre principalement au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York, où nous et d’autres membres de la société civile visons à informer et influencer les décideurs politiques à l’échelle internationale.

Sur le terrain, nos membres se répartissent entre 21 congrégations de sœurs catholiques dont les 22 000 constituantes travaillent dans 81 pays. Nous portons à l’attention de l’Organisation des Nations Unies leurs voix, leurs inquiétudes et leurs expériences en tant qu’éducatrices, prestataires de soins de santé, travailleuses sociales et travailleuses pour le développement. " 

En résumé, je peux dire que ces 3 journées de réunions ont été très éclairantes, enrichissantes et stimulantes.  Et c’est une chance pour nous, Religieuses de Jésus-Marie, de faire partie de cette organisation qui ne peut que nous aider à rendre ce monde plus humain et comme le dit si bien notre Pape : « à prendre soin de notre maison commune »…et j’ajouterais : et de ceux et celles qui y habitent!

Je remercie la Congrégation pour la confiance qu’elle me porte en me délégant au sein de UNANIMA.

Josée Therrien RJM
 
 
S. Michel Morek présente son rapport quinquennal.
Elle est la 2ème en partant de la droite.
 

 
Une vue (partielle !) des membres du conseil d'Unanima.
 
 
S. Josée et S. Kathleen le 1er jour des réunions

 
Sœur Kathleen Scanlon est remerciée par S. Michel Morek
pour toutes les années où elle a servi au sein du conseil d'Unanima.
 
 
 
 
 
Le nouveau conseil d'Unanima 2016-2017.  À l'avant au centre: S. Michel Morek, la coordonnatrice sortante et à droite, la nouvelle coordonnatrice, S. Jean Quinn.
 

 

27 de septiembre de 2016

CANADA - PÉROU


Expérience à Cochabamba, Bolivie

Le mois de juin fut consacré à cette belle et exigeante expérience de vie. Quatre filles du CEGEP de St-Georges (dont trois anciennes élèves de l`École Jésus-Marie de Beauceville) et une fille universitaire (du réseau MEJ-JMJ-St Roch) sont parties avec S. Lourdés Varguez.

Dans le département de Cochabamba en Bolivie, au cœur d'un petit village nommé Arani, vous trouverez le « Hogar Claudina Thévenet ». Cet endroit est une maison, un refuge, un lieu de seconde chance pour les 42 enfants qui y vivent. Une petite communauté de trois religieuses de Jésus-Marie sont à l’œuvre, ainsi que deux dames éducatrices qui travaillent pour rendre la vie des enfants plus gaie et leur offrent un lieu de vie, d`épanouissement et de formation scolaire. 

Diversité dans le style de vie, l`horaire, les coutumes et la langue ainsi que faire face au froid bolivien : voilà bien des richesses pour retourner au Québec avec un PLUS dans le cœur.

Voici une journée typique où notre implication et notre OUI à la vie ont voulu apporter une différence que, d’abord, nous avons expérimentée dans notre propre vie :

La vie à cet endroit est très simple et organisée. Les enfants se lèvent à 7h et se préparent pour la journée. S'ensuit le ménage des lieux; chaque enfant a une tâche assignée. Vers 8h-8h15, on prend le petit déjeuner. Ensuite, les enfants ont une trentaine de minutes de temps libre où ils s'adonnent à des jeux. À 9h, ils sont divisés en sous-groupes selon leur âge et niveau scolaire pour les devoirs. Vers 11h30, la période de devoirs se termine et les enfants vont se préparer pour l'école. On dîne aux alentours de 12h-12h15, et à 13h, on les dépose à l'école. L'après-midi est plus relaxe pour les bénévoles, c'est le moment de faire notre ménage de chambre, laver les vêtements, faire une sieste, etc. Parfois, on aide aussi à la préparation du souper.  Les enfants finissent l'école vers 5h et ont un temps libre jusqu'à 6h. S'ensuivent les devoirs pour les plus vieux et le souper pour les plus petits ainsi que le dodo. Les plus vieux soupent à 7h, font la vaisselle, rigolent ensemble et à 8h, c'est le dodo. Le lendemain, ça recommence.

Belle expérience qui décrit bien au jour le jour la vie des enfants qui viennent de réalités si complexes et dures dans leur réseau familial !

Des prises de conscience, des confrontations personnelles, des joies et des fatigues. Un tout pour chacune de nous, mais qui avons le cœur plein de reconnaissance pour une telle expérience !














Citation de Sainte Teresa de Calcutta
« Quoi que tu fasses, quand j’avais faim tu m’as donné à mangé, quand j’avais soif tu m’as donné à boire, j’étais nu et tu m’as vêtu. »
Merci Sœur Jeanne d’avoir ce souci de vêtir les plus démunis et de garder ce cœur rempli de zèle apostolique.




« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter »
    (Sainte Teresa de Calcutta)
Cécile Bilodeau, membre de la famille Jésus-Marie de Lévis et Sœur Jocelyne Belzile ont relevé le défi de se rendre en Équateur et au Pérou en juillet 2016
Couture avec quelques femmes de Cojimies, Équateur
Visite aux familles à Pamplona, Pérou pour remplir les formulaires dont Secours Tiers-Monde a besoin pour accorder un parrainage à des enfants afin qu’ils puissent continuer de fréquenter notre école de Pamplona.


Visite des familles à Pamplona.
Cécile rencontre une petite qu'elle parraine.










Les talents de S. Jocelyne ont été très appréciés.






Cécile participe aussi à la reconstruction de la maison de Carmen.

24 de septiembre de 2016

CANADA-PÉROU


NOUS ENGAGER

POUR LA JUSTICE, LA PAIX

ET L’INTÉGRITÉ DE LA CRÉATION


Animation au Collège Dina-Bélanger

(Saint-Michel de Bellechasse)


Le 22 février, le 16 mars et le 15 avril 2016, Sœur Jacqueline Poulin, membre du comité JPIC,  a rencontré 10 groupes de jeunes de la 1ère à la 5e secondaire pour leur présenter un power point en lien avec la 3e priorité du chapitre général.  Ce power point consistait à montrer, à travers le JM international, la mission des Religieuses de Jésus-Marie en lien avec la justice, la paix et l’intégrité de la création.  Nous avons présenté des éléments intéressants dans chaque région de la Congrégation : Afrique, Asie, Amériques et Europe.


Les jeunes du secondaire ont constaté que JM forme une grande famille internationale, à travers une diversité mais aussi une unité dans le charisme et la mission.  La justice, la paix et l’intégrité de la création sont des sujets brulants d’actualité, suscitant un grand questionnement chez les jeunes.


Par cette activité d’ouverture sur le monde, nous avons voulu faire prendre conscience aux jeunes de la valeur d’un engagement concret.  Nous avons senti le cœur de plusieurs jeunes vibrer à la misère, aux questions d’injustices, d’environnement et de paix.


Pour la prochaine année, nous continuerons notre animation dans d’autres milieux scolaires. 



Misericordia y justicia: Sed de paz

Experiencia y foto compartida por la Comunidad de La Habana, Cuba

VER MÁS: Desde Cuba, nos comparten acerca de la Jornada de oración por la paz.

23 de septiembre de 2016

Canada-Pérou


TRAVAIL AVEC LES FONDATIONS

LE 9 JUIN 2016, Sœur Diane Fortier partait pour l’Équateur, pays secoué par des tremblements de terre. Quelques laïques et Sœur Jocelyne Belzile sont venues la rejoindre pour vivre un projet humanitaire à Cojimies, petit village de pêcheurs sur la côte du Pacifique.

Grâce aux Fondations : Rotary, Roncalli, Jean Coutu, Secours Tiers-Monde, Juntos Mejor et grâce aussi aux dons de laics engagés : Collège Jésus-Marie de Sillery, Elsa Quiroz, Pilar Maldonado, nous avons réalisé les projets et les activités suivantes :


¤ Réparation de maisons endommagées par les tremblements de terre

¤Achat de maisons en bambou pour quelques familles

¤ 22 salles de bain extérieures

¤ Jeux avec les enfants du quartier Los Ceibos, quartier  marginalisé de Cojimies




































Le projet d’eau du village de Pueblo Nuevo à 4 kilomètres de Cojimies est complété grâce à la Fondation Rotary.





Tout cela peut se faire grâce à la belle collaboration de nos partenaires locaux, le maire et le maire-adjoint de Pédernales et les leaders communautaires.









Nos rêves pour 2017
¤ Des maisons en bambou pour relocaliser des familles qui ont tout perdu
¤ Des salles de bain









Juntos podemos





21 de septiembre de 2016

Thirst for peace - Sed de paz - Soif de paix - Sete di pace


"...Jesus’ words challenge us, they seek a place in our heart and a response that involves our whole life. In his “I thirst” we can hear the voice of the suffering, the hidden cry of the little innocent ones to whom the light of this world is denied, the sorrowful plea of the poor and those most in need of peace. The victims of war, which sullies people with hate and the earth with arms, plead for peace; our brothers and sisters, who live under the threat of bombs and are forced to leave their homes into the unknown, stripped of everything, plead for peace. They are all brothers and sisters of the Crucified One, the little ones of his Kingdom, the wounded and parched members of his body. They thirst. But they are frequently given, like Jesus, the bitter vinegar of rejection. Who listens to them? Who bothers responding to them? Far too often they encounter the deafening silence of indifference, the selfishness of those annoyed at being pestered, the coldness of those who silence their cry for help with the same ease with which television channels are changed.
Before Christ Crucified, “the power and wisdom of God” (1 Cor 1:24), we Christians are called to contemplate the mystery of Love not loved and to pour out mercy upon the world. On the cross, the tree of life, evil was transformed into good; we too, as disciples of the Crucified One, are called to be “trees of life” that absorb the contamination of indifference and restore the pure air of love to the world. From the side of Christ on the Cross water flowed, that symbol of the Spirit who gives life (cf. Jn 19:34); so that from us, his faithful, compassion may flow forth for all who thirst today.
Like Mary by the Cross, may the Lord grant us to be united to him and close to those who suffer. Drawing near to those living as crucified, and strengthened by the love of Jesus Crucified and Risen, may our harmony and communion deepen even more. “For he is our peace” (Eph 2:14), he who came to preach peace to those near and far (cf. v. 17). May he keep us all in his love and gather us together in unity, that path which we are all on, so that we may be “one” (Jn 17:21) as he desires."
  

19 de septiembre de 2016

CANADA - PÉROU


Les réfugiés[i]

Selon l’expérience et les observations de SŒUR RITA GILBERT

Ce sont des gens qui ont quitté leur pays non par plaisir, mais par obligation.   C’est une question de survie à quoi s’ajoutent le rêve d’un meilleur avenir et particulièrement le désir d’assurer un avenir à leurs enfants.    Lorsque j’ai commencé à travailler dans ce domaine, c’était moins compliqué.   Les attentes des réfugiés avant d’être acceptés étaient moins longues.   Souvent deux ans et ils rentraient au Canada, Québec. 

Maintenant, il faut beaucoup de patience aux réfugiés parce que le processus est long et difficile. Immigration Canada fait, avec raison, des enquêtes qui prolongent le temps d’attente.  Le nombre de demandes auprès d’Immigration Canada est très élevé.   Exceptionnellement, des dossiers sont égarés ou oubliés.

Certains dossiers sont refusés et les refus sont justifiés comme ne répondant pas aux critères de reconnaissance de réfugiés en détresse, selon une entente appelée Convention de Genève. (note[ii] ci-dessous)

Un plus grand nombre est accepté.   Je note que plus les réfugiés ont eu des postes  importants avant les troubles dans leur pays,  plus il est difficile pour eux d’être acceptés.  S’ils sont acceptés, le processus est plus long.   (Enquêtes d’Immigration Canada)

Il faut comprendre que lorsqu’ils arrivent chez nous, ils arrivent dans un autre monde.  ¨Ici tout est surprise¨, m’a dit une jeune Rwandaise après quelques semaines de son arrivée.   Malgré tout,  leur générosité et leur courage leur permettent de s’adapter et de désirer que d’autres de leurs parentés ou amis puissent venir les rejoindre


_____________________________

[1]Réfugié au sens de la Convention



Un réfugié au sens de la Convention est défini aux L96a) et b). La définition s’inspire de la Convention de Genève de 1951 et de son Protocole de 1967. Un réfugié au sens de la Convention est défini comme suit : Toute personne qui,


craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques, soit


se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou


si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence principale, ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut y retourner.


Depuis 2008, je suis membre du conseil d’administration  d’un petit organisme de bienfaisance qui a pour nom Deo-International.  Le but de cet organisme a pour mission le parrainage des réfugiés et une collaboration auprès de pays africains en apportant de l’aide à des organismes de ces pays.  Nous avons 3 ou 4 réunions par année et jusqu’à cette année, j’étais la secrétaire.  Pour la 3e année,  je fais les rapports financiers de l’organisme à l’interne et les rapports au gouvernement.  Je me suis offerte à faire la comptabilité pour éviter les coûts à payer à un comptable agréé et pour assurer une tenue réelle des données comptables.


Depuis 8 ans, j’aide des jeunes de différents pays africains, garçons ou filles, à remplir les formulaires nécessaires pour faire entrer au Canada leur conjoint ou conjointe.  J’ai aidé une quinzaine de jeunes.







                                             




ACCUEIL DES RÉFUGIÉS


Témoignage de Sœur Céline Pelletier

Y a-t-il plus grande joie que celle d’accueillir des personnes rejetées de leur pays ? Des réfugié(e)s qui doivent quitter pays, famille, amis, culture, etc. !

Cette joie de donner un pays, une terre, une maison à une famille, nous l’avons vécue une nouvelle fois le 28 juin 2016.

Partant de l’Ouganda, une famille rwandaise est arrivée à Montréal après une journée de vol à travers trois continents. Ils sont sept : le père, la mère et 5 enfants de 17 à 27 ans. Nous les avions parrainés en 2006 et ils ont attendu patiemment pendant dix ans  ce pays qui menaçait toujours de les expulser.

Ici, tout est différent, nouveau pour eux. Ils arrivent sans rien et parfois les larmes laissent voir leur appréhension devant la nouveauté. Peu à peu, l’accueil chaleureux et un toit pour vivre, accueillir et apprivoiser cette nouveauté les rassurent et ils savent si bien exprimer leur reconnaissance à ceux qui les ont pris en charge.
Les RJM accueillent depuis 1981 des réfugiés, Africains pour la plupart. C’est un bonheur de permettre à ces familles de retrouver leur dignité et un nouveau pays ou ils pourront vivre heureux et fonder une famille.
Depuis 1981, la province canadienne a traité 219 dossiers de demandes de parrainage et 46 demandes sont en attente.  Environ 50 dossiers traités ont été refusés.

18 de septiembre de 2016

Care for Creation, from Mumbai, India



In the month of August, Convent of Jesus and Mary participated in two activities organised by other N.G.O.'s:

a)   Moment of Calm on 2nd August by Sadhu Vaswani Mission to create peace

b)   o stop Noise Pollution during the festivals on 20th August, wherein some of the students and staff stood at the junction with the placards, 'No Honking'.



16 de septiembre de 2016

CANADA - PÉROU




  

JPIC
Engagement pour la justice, paix, intégrité de la création






Témoignage de Sœur Michèle Pelletier du Pérou

Il y a 15 ans, une dame et son mari ont commencé à donner des déjeuners aux itinérants avec 40 pains et du gruau. Après quelque temps, c’était 1,500 pains et gruau à chaque mois.

Cette dame, maintenant veuve, est la grande responsable de ce groupe bien particulier (100). Elle est comme la mère de chacun, connait chacun par son nom et essaie de soulager leur misère.

À l’invitation d’une laïque de la paroisse, j’ai commencé à participer à cette pastorale de la rue. Chaque lundi, nous allons rencontrer de 70 à 80 personnes pauvres, alcooliques, droguées qui vivent dans la rue; ils dorment près de l’eau avec les rats, les (cucarachas) etc. etc.

C’est grâce à un groupe de l’Italie, (La armada blanca) que ces pauvres peuvent recevoir le  dîner 5 fois semaine : soupe, plat principal, 2 petits pains et un breuvage.

Quand nous allons, nous essayons de leur donner beaucoup d’attention et d’amour. Nous chantons, dansons et pour les rapprocher de Dieu, nous leur donnons une courte catéchèse qui peut aider à changer leur vie (c’est le prix à payer pour le repas, écouter l’enseignement). Pour nous, ils sont importants et plus encore pour Dieu. Notre Pape François n’a-t-il pas dit d’aller jusqu’aux périphéries ?

C’est ensuite le moment du service. J’essaie de voir le Christ en chacun d’eux, Christ pas toujours reconnaissable, parce que pas toujours propres, etc. etc.

Notre apostolat se fait dans un champ vacant près de la mer parce que personne ne veut les voir près de leur maison. Depuis 2 ans, ils ont été délogés au moins 4 fois. Nous nous adaptons aux lieux. L’important c’est leur donner à manger, leur parler, les écouter et si possible les amener à sortir de leur misère. Quelques-uns s’en sont sortis.